Waterloo est une nouvelle en forme de journal intime.Ce choix assume la subjectivité narrative et contribue à l'instauration de la tonalité des sentiments. Coupes et ruptures temporelles révèlent la désagrégation de la notion du réel et sont autant de marques du questionnement de la sexualité. Les saisons et les voyages rythment la relation des deux personnages. Les références littéraires nous rapprochent des écrivains et intensifient la tension érotique du récit qui s'achève sur le désir.MR produit le personnage d'Hermine Delacroix et le fait écrire. Un double pas tout à fait elle-même, pas tout à faire une autre, sorte de métaphore ultime de l'appropriation artistique et de mise en abîme du concept même. Elle ouvre aussi le personnage à l'appropriation des autres dans ses interventions. Le pouvoir du médium réside dans son infectiosité. Reproductibilité et massification dans le même mouvement. À la suite de McLuhan, on ne peut que constater que « The message is the medium », médium, qui, à chacune de ses interventions, questionne l'identité et ses modes de représentation ainsi que propriété intellectuelle ou encore cocréation.