Des bus de la mort il y en avait des centaines sur toutes les routes. Tombant dans les faux barrages dressés par les terroristes, dès la tombée de la nuit ou le matin de bonne heure.Les massacres collectifs ou individuels faisaient rage, sans distinction d’âge ou de sexe, suivis d’enlèvements et de viols. Ce fut la longue nuit de la décennie noire du terrorisme islamiste en Algérie. Les années de cendre, mettant l’Algérie face au terrorisme sous les yeux indifférents des autres pays qui n’y croyaient pas, jusqu’à ce qu’ils furent confrontés eux-même à ce fléau destructeur, à cette abomination sans nom.