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Une Page d'Amour

Une Page d'Amour

Sinopse

Jeune et veuve, Hélène Mouret vit seule avec sa fille Jeanne à Paris. Elle contemple le monde depuis sa fenêtre et essaye d'apaiser les crises de Jeanne, maladive depuis la naissance. Lorsque son voisin le docteur Deberbe vient au secours de sa fille, la vie d'Hélène jusqu'alors monotone est bouleversée. Une folle passion pour le docteur lui fait tourner une page d'ennui — au prix de sa fille.Huitième volet de la série des « Rougon-Macquart », « Une Page d'Amour » met avant la violence psychologique. Sous le regard de la ville, Jeanne souffre de l'égoïsme des grandes personnes, et Hélène du manque d'amour.Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant...) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse...!»