On découvre dans les « Trois nouvelles de la traversée du monde », une manière originale d’habiter la civilisation sub-saharienne et l’Occident, en demeurant questionné et inspiré par le mystère d’être tout simplement un humain. Le rêve de Léonie Bellamy, les combats de Florian Gao ou les interrogations oniriques de Ludwig Makèndi sont les facettes variées de l’existence du cosmopolitain. Les personnages des trois nouvelles sont comme des aspects de la possibilité d’être humain, trop humain, en tous temps et lieux. Franklin Nyamsi nous invite ainsi comme dans un triple voyage du corps, de l’âme et de l’esprit, étapes nécessaires, croit-il, de la réalisation de l’être véritable de l’homme au monde.