Tiguentourine, une contrée perdue dans l'immensité saharienne et jusque-là anonyme, est soudain projetée au-devant de la scène internationale. En effet, par un terrible concours de circonstances, elle va entrer de plain-pied dans les annales de l'histoire humaine. En ce jour du 16 janvier 2013, un groupe terroriste des plus sanguinaires sévissant dans la région du Sahel décide de mener une opération d'éclat en guise de représailles contre l'Algérie. Effectivement, une faction extrémiste dépendant d'Al-Qaïda et activant sous l'appellation de « Les Signataires par le sang » attaque l'usine de gaz de Tiguentourine située à une quarantaine de kilomètres d'In Amenas. Le raid est aussi rapide que dramatique et les terroristes lourdement armés réussissent à prendre en otage beaucoup de travailleurs étrangers.Trois jours durant, la terreur habite les lieux et les cœurs. La douleur s'affranchit des frontières, des océans et des mers pour marquer à vie des familles entières. Des Japonais, des Anglais, des Français des Philippins et autres citoyens du monde se retrouvent rassemblés par décret suprême sur ce bout de désert qui va sceller leur destin définitivement. L'opération a duré quelques jours seulement, mais c'était une éternité d'angoisse, d'appréhension, de peur, de crainte, de hantise, de panique, d'horreur et de psychose. Dans ce cauchemar de fin du monde, alors que la terreur se généralise, dans un élan tout à fait spontané, la solidarité s'organise. Certes, le bilan est lourd, mais il aurait pu l'être davantage n'était l'intervention appropriée des unités spéciales de l'armée.Ce roman a été écrit juste après les événements qu'il raconte. Il fut publié une première fois en France sous le titre de « In Amenas à pile ou face » : dépôt légal 4ème trimestre 2013. Il fut retiré de la vente suite à la résiliation du contrat à la demande de l'auteur.