« Mais je n’ai aucune preuve du cinéma. »De Sotto l’immagine, l’on peut dire qu’il s’agit d’un texte sur la dictature, ou la pluie. Partant d’un fragment d’Antonioni, et axé sur une idée fugitive de l’image captée, il pourrait tout aussi bien être un traité de l’intraduisible.Pris entre une photographe et un cinéphile, il énonce un état des lieux d’une pensée anachronique infiltrée par un présent cinématographique.De langue en lacune, l’histoire, qui se réclame d’une absence d’antériorité,est celle d’une déroute interrogée par des voix venues de différents ailleurs — Orson Welles, Ingeborg Bachmann, Sergio Larraín, Alejandra Pizarnik, Galina Oustvolskaïa... Mais peut-êtres’agit-il d’un étonnement, tout simplement.