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Son Excellence Eugène Rougon

Son Excellence Eugène Rougon

Sinopse

Eugène Rougon, acteur du coup d'État de Napoléon en 1851, tombe en défaveur auprès du conseil d'État qu'il préside à Paris. Pour éviter les ennuis, Eugène démissionne. Mais alors qu'il souhaite s'éloigner de ses impératifs politiques, ses «amis» espèrent le ramener au devant de la scène — pour leur propre intérêt. Parmi eux compte Clorinde, une manipulatrice proche de l'empereur qu'il a refusée d'épouser. Désormais la carrière d'Eugène est entre les mains de Clorinde...Sixième tome de la série des «Rougon-Macquart», «Son Excellence Eugène Rougon» révèle au grand jour les hautes sphères de la vie politique du Second Empire.Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant...) En 1867, il publie « Thérèse Raquin », un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les « Rougon-Macquart ». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de « l'Assommoir », ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis « Les Soirées de Médan ». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme : Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée « J'accuse... ! »