« Je lui ai dit d’arrêter, mais elle a continué. Pourquoi? Pourquoi a-t-elle continué ? » Solitaire de nature, Noam accepte l'invitation insistante de son meilleur ami à un party. Croyant avoir enfin une chance avec Judith, la fille sur laquelle il tripe, l'adolescent ne réalise pas tout de suite ce qui lui arrive… Jusqu’à ce qu’il comprenne la gravité du geste posé et que le mot « victime » fasse son chemin dans sa tête. Lorsque les détails de l’agression se propagent sur les réseaux sociaux, certaines personnes affirment qu’il devrait s’estimer chanceux. Qu’on ne peut pas se faire violer par une fille qu’on trouve de son goût. Noam parviendra-t-il à prouver à tous qu’ils ont tort? Qu’érection ne rime pas nécessairement avec excitation ?Le mythe voulant qu’une agression sexuelle vécue par un garçon soit physiologiquement impossible est tenace. Pourtant, au Québec seulement, un homme sur cinq déclare avoir été victime d'abus ou de viol, que ce soit de la part d’un homme ou d’une femme. Le consentement n’a pas de genre et non signifiera toujours NON.