Chacun sait que la Vie est un excellent tremplin pour les défis, qui se bousculent tous aussi excitants les uns que les autres à la porte de nos rêves. Les facteurs événements, état d’esprit, chance, rencontres, s’alliant à provoquer le destin, certains d’entre nous se lancent alors, à corps perdu, dans des aventures susceptibles de changer radicalement le quotidien souvent pesant. En ce qui concerne l’héroïne de cette histoire, c’est dans la peau d’une Jeanne d’Arc qu’elle s’est glissée, après avoir entendu des voix de liberté, de découvertes, de paradis, rien qu’en regardant les voiliers, toutes voiles dehors, croiser au large du littoral breton. Toutefois, ce n’est pas brûlée vive sur la place du marché, qu’elle a terminé sa course folle à l’aventure avec un grand A. Mais bel et bien échouée comme une épave, témoignant des vestiges d’une vie arrosée d’embruns, de nuits blanches, de sacrifices, de rires et de larmes, de luttes intestines et de déceptions, après s’être lancée à corps perdu dans l’Aventure de la vie sur l’eau ! Il a fallu qu’elle rencontre le mirage d’un Prince charmant, pour accepter d’être enlevée par ce dernier et mener en bateau, au sens propre et au sens figuré, et ce pendant quelques années, celles qui auraient dû être ses plus belles. Son histoire houleuse, où les vents contraires se sont acharnés à lui faire changer d’avis sur le rêve et la mer, a été consignée dans un Journal de Bord, qu’elle a tenu scrupuleusement durant deux croisières à bord d’un voilier, un monocoque de 11 mètres, puis à bord d’un Catamaran de 10 mètres.