Il est question de l’unicité de l’être. En effet, l’unicité de l’être s’inscrit dans le prolongement de l’être et l’unité. (1) Il s’agit d’un essai de philosophie première et étude approfondie de questions ontologiques. Ainsi, par rapport à l’être et l’unité, l’unicité semble constituer l’une des premières valeurs de l’être. C’est la richesse de l’être qui transparaît dans l’unicité et c’est la pluralité qui se lit à travers l’unicité. Si la pluralité est distinction, la distinction est identité. C’est dire avec force que l’unicité affirme la vérité et la pluralité du réel. L’unicité, de fait, est mitoyenne du réel et de l’être, de l’identité et de l’altérité, de la pluralité et de la diversité. Si l’être est la source de l’existence, l’unicité s’unit à l’existant, à la vie, à l’existence consciente. L’unicité de l’être renvoie donc, comme à sa plénitude, à l’unicité de l’homme, et plus fondamentalement encore, à l’unicité de Dieu. (1) Cf. L’être et l’unité, tome 1 : L’être relationnel, tome 2 : L’un multiple, Paul-Emmanuel Stradda, Ed. l’Harmattan, 2014.