Ce livre constitue, en quelque sorte, un condensé de la Guerre d’Algérie, et relatant un événement marquant de cette guerre, l’embuscade de Palestro, il dénonce l’ampleur de son horreur. Dans ce drame qui se joue - ou est-ce plutôt une tragédie ? -, l’homme devient le jouet de puissances qui le dépassent. Cette pièce, relevant d’un « Théâtre de la Barbarie », traite de l’injustice de la colonisation, de la perte de l’identité du peuple algérien, du pouvoir aveugle de l’oppresseur sur l’opprimé, de la guerre juste d’un pays qui n’aspire qu’à se libérer de ses chaînes, afin de retrouver son Indépendance, de la souffrance des hommes, et, malgré tout, de la foi inaltérable de certains. Mais un thème retiendra plus particulièrement l’attention. Il donne d’ailleurs son titre à cette pièce, c’est celui de l’enfance livrée au chaos, car ce livre raconte une histoire véridique, celle de Maxime, qui deviendra, pendant ce conflit franco-algérien, la mascotte du CPA 40/541, véritable enfant caché de la Base Aérienne 146 de la Réghaïa.