Bien que, entre les lignes du livre de l’Apocalypse, le leitmotiv soit « la victoire », ce qui doit être vaincu n’est pas explicitement évoqué. Et Saint Paul, dans ses épîtres, emploie maintes fois « homme intérieur », une manière sans doute de désigner la partie spirituelle en chacun de nous. Il est donc d’une certaine évidence que cette « victoire » ne serait que notre moi individuel qu’il faut dompter progressivement et finement avec méthode et persévérance sans une quelconque lutte, au profit de notre Moi Divin, car notre petite personne limitée, tend à prendre toute la place et ne veut pas céder sa prérogative ; prérogative qui nous maintient enchaînée dans ce monde matériel.« Un chemin s’ouvre devant vous, vous pouvez vous y engager sans crainte. Personne, et surtout pas moi, ne vous demande de rompre avec l’Église ou la tradition spirituelle dans laquelle vous avez été élevé. Mais sans couper les liens, chacun doit pouvoir être capable d’acquérir une compréhension plus profonde de sa religion et de ses rites. » Omraam Mikhaël Aïvanhov