Une étude de l'épistémologie de l'énergie se doit de définir les termes du discours sur le monde, prendre position sur leur existence réelle et statuer sur le degré de vérité des affirmations les concernant. Dans cette visée de l'activité du Logos, en tant qu'expression de l'Amour intelligent de Dieu et de sa Volonté aimante, dans le Cosmos, le Cosmohomme est cosmovore, non pas qu'il soit carnivore mais ignivore, comme toutes ces fleurs somptueuses se nourrissent de toute substance ignée qui passe à leur portée. Il se réserve de cracher le feu et est apte à résorber le feu vomi. Les êtres relativement 'évolués', comme vous, présentent déjà une certaine quantité de feu dans leur aura. Le Cosmohomme est l'Homme spirituel versus le Terahomme. Ce dernier se nomme : 'moi, je suis scientifique'. Mais vulgaire matérialiste qu'il est il ne sait pas qu'il est émasculé de l'Âme divine. Il est ignivome. C'est l'homo terator. Son monde est un petit monde : le Megacosme. Celui-ci est n'est pas identique au Macrocosme. Le Megacosme du Terahomme est situé en dessous du seuil du Microcosme, celui-là étant le petit monde du Cosmohomme. À l'inverse et simultanément, oserions-nous penser avec Alice Bailey, le Microcosme est un soleil en miniature, caractérisé par les qualités de chaleur et de lumière. Actuellement, cette lumière est 'sous le boisseau', cachée sous un voile de matière, mais le processus de l’évolution l’amène à briller. L'âme du Cosmohomme est tout entière un être de désir. Sa volonté a pour objet l'union à Dieu dans l'Amour. L'objet du Terahomme est son identité personnelle : ce microcosme ou l'ego qui entre en acte. Le Terahomme n'a pas l'intelligence de soi de la mémoire de la Gloire Divine. Comment peut-il réactiver le souvenir ontologique de Dieu, contrairement à l' homo viator qui a une mémoire de l'avenir en fonction de l’espérance qui l'habite, via le présent ?