Restreinte financièrement et célibataire, Venetia Milton croyait que son passage à Arcane House, un lieu isolé et délabré, serait l’opportunité rêvée de devenir l’artisane de son propre bonheur. Elle y était pour photographier une collection d’artéfacts accumulés par une organisation secrète découverte deux siècles plus tôt par un alchimiste. Le descendant de cet alchimiste — Gabriel Jones, l’employeur de Venetia — a plutôt les yeux tournés vers une sorcière. Malgré la tentative ratée de Venetia pour séduire M. Jones et son désir de passer à autre chose, elle est bouleversée, lors de son retour à la maison, d’apprendre par les journaux la mort violente de l’homme. Grâce au montant d’argent considérable avec lequel M. Jones l’a rémunérée, Venetia décide de se payer une nouvelle vie et d’ouvrir une galerie d’arts à Londres. Bien sûr, se faire passer pour une veuve respectable rend les affaires plus faciles à mener. C’est donc en hommage à cet amourperdu qu’elle décide d’emprunter le nom de «Mme Jones». Son coup de tête romantique, toutefois, lui causera des problèmes auxquels elle ne s’attendait pas. M. Jones, en chair et en os, et bien vivant, est sur le point de revenir dans la vie de Venetia. Et ces deux-là partagent plus qu’un passé passionné — ils sont liés par une vision tout à fait inhabituelle, qui va bien au-delà des talents de photographe de Venetia. Une menace plane également sur eux — tout ça parce que quelqu’un a volé à Arcane House un ancien cahier vieux d’un siècle et qui contient une formule supposément capable d’augmenter les pouvoirs psychiques que les gens tels que Gabriel et Venetia possèdent. Et le voleur veut en savoir plus — même s’il doit pour cela assassiner le gardien des trésors de la société Arcane, ou encore la photographe qui les a immortalisés, pour obtenir un telsavoir.