Robert, Slimane et Esteban, trois Séniors (entre soixante et soixante-dix ans), aux revenus modestes, partagent depuis une dizaine d’années une colocation. Leur objectif est d’échapper soit au Foyer de Retraite, soit au Centre de Logement Communautaire. Pour Esteban, la question ne se pose plus : il vient de décéder brutalement d’une crise cardiaque. Un nouveau colocataire va donc arriver, envoyé par l’Agence d’État qui gère les questions de logement : Bruno, âgé de « seulement » vingt-huit ans… Une perspective qui déplaît à Robert, auto-érigé « colocataire-en-chef » , de nature autoritaire et acariâtre, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée d’un « jeune » dans « sa » colocation… Et pourtant...Cette tragi-comédie est un voyage entre attirance et répulsion ; certains peuvent choisir de se couper du rapport à l’autre, mais ils y perdent l’essentiel: eux-mêmes. L’homme est un animal social qui n’existe qu ‘en se confrontant a son voisin, comme a son reflet dans le miroir. La solitude c’est l’aridité. Au singulier rien ne se créer. L’acte quel qu’il soit, le mouvement quel qu’il soit ne peut naître que d’une rencontre.Tant qu’il y a de la vie…