Ce recueil se veut à la fois poétique et initiatique. Il retrace le parcours de deuil, des souffrances jusqu’à la « mue » dans l’acceptation de la perte. Le fil conducteur est le regard au travers de ce qui au départ est douleurs indéfinies, compensées par l’amour. Ce regard est d’abord avant tout tourné vers soi. Puis le regard s’ouvre au monde et observe, à la fois curieux et taquin, quelques aspects de la société française, surtout urbaine. Les douleurs se fixent en milieu de cheminement, et l’on apprend, dans l’épilogue, par métaphore, qu’il faut de la bienveillance envers soi pour atteindre la résilience. Cette dernière passe également par l’humour, qui nous apprend petit à petit à prendre de la distance, à s’amuser des divers dysfonctionnements, propres à soi ou à l’environnement. Ainsi l’amour et l’humour sont les deux vecteurs de l’ouverture nécessaire au monde, dans le sens large du terme, pour apprendre à vivre avec l’absence.