Dans son récit autobiographique, Valentine Jouquet déroule dans « A Fond, Tout Droit, Direction Burn-out » toutes les « philosophies de vie » qu'elle s'impose au fil du temps, pour satisfaire son goût du challenge, sa soif d'action et de résultat, son exigence du travail bien fait, sans ménagement. Les années se suivent et ne se ressemblent pas en multipliant les projets, et il faudra « se battre sur les sujets, quoi qu'il en coute », se transformer en « machine de guerre », afin d'aboutir au résultat attendu. L'auteur expose sa personnalité, profil du candidat parfait pour le burn-out, et son évolution dans le monde professionnel : c'est à la base un caractère, forgé par une éducation stricte ou la valeur travail a toute son importance, accentué par des événements de la vie, qui conforteront l'idée qu'il faut s'investir pour réussir.Son mode de fonctionnement lui a permis de vivre des expériences enrichissantes tant personnelles que professionnelles, mais par manque de lâcher prise, cela aboutira à un burn-out. Il faudra se battre pendant 10 mois pour sortir de cet état d'anéantissement. Le cerveau a mis un panneau « STOP », et il faudra trouver la fonction « RESET » pour repartir. Il faudra garder le moral, et ne pas crier victoire trop vite, car « notre corps nous trahit ». Cette période permettra de profiter de moments simples de la vie, de s'émerveiller des mystères de la vie qui nous entourent, de se ressourcer, situation amplifiée par la période de confinement mondial. En conclusion, l'épreuve est une leçon de vie, qui ne sera plus jamais comme avant, il faudra modérer ses « philosophies de vie ».Il y a un « avant » et un « après » burn-out.