Grégory aime les femmes. Il le sait, et ne s’en cache pas ; elles le savent, et le prennent tel qu’il est. Mais... qu’est-ce que « aimer » ? Malgré ses expériences en ce domaine, il est loin d’être certain de savoir répondre à cette question. Ses amours libertines et kaléidoscopiques, en feux d’artifices, ne l’aident en rien à trouver la réponse. Pourtant, elle existe, cette réponse ! Et si Grégory ne la sait pas, il la connaît... mais il l’a abandonnée. Il y a longtemps, trop longtemps. Et lâchement : il en est conscient et rongé de remords. Suivant le fil d’un volontairement chaotique retour initiatique, arrivera-t-il à embrasser cette réponse qui se déploie immensément en lui en un seul mot : « Hugo », le prénom de son fils ? Et puis... ce fils, aimé vraiment, acceptera-t-il de rouvrir son coeur à celui par qui il estime avoir été trahi ? C’est à nous engager en ce voyage à la destination incertaine que nous invite Laurent Silvestre, au long cours d’un texte fort, incisif, qui ne nous laisse pas sans... questions !