En juillet 1917, voyant l’hécatombe se prolonger en Europe et sous la pression de l’Empire britannique, le premier ministre Borden vote la conscription. De nombreux Canadiens français refusent de s’y soumettre : l’armée canadienne est majoritairement anglophone et l’on sait de source sûre que les francophones, éparpillés, y endurent diverses brimades. Mais cette rébellion prend une tournure dramatique : elle vaut aux réfractaires l’intervention de l’armée fédérale, des perquisitions, des arrestations, la loi martiale.