Voici une manière assez nova­trice de redé­cou­vrir les débats d’idées tenus au Qué­bec depuis un siècle et demi. Bien sûr, les auteurs prennent en compte les deux trames fon­da­men­tales de la société qué­bé­coise : la reli­gion et le natio­na­lisme. Inévi­ta­ble­ment, ils s’interrogent sur la figure de l’intellectuel catho­lique, par exemple, ou sur les obs­tacles à l’émergence des intel­lec­tuels en géné­ral. Mais pro­po­ser une brève his­toire des intellectuel.les est leur manière de dire qu’ils ont voulu por­ter une atten­tion par­ti­cu­lière à la forme spé­ci­fique d’affirmation intel­lec­tuelle des femmes. C’est aussi une manière de repé­rer les hommes et les femmes qui ont tenu, à toutes les époques, un dis­cours cri­tique sur la société.His­to­rien, Yvan LAMONDE est pro­fes­seur émé­rite de l’Université McGill. Marie-Andrée BERGERON est pro­fes­seure de lit­té­ra­ture qué­bé­coise et fémi­niste à l’Université de Cal­gary. Michel LACROIX et Jona­than LIVERNOIS sont pro­fes­seurs de lit­té­ra­ture qué­bé­coise, res­pec­ti­ve­ment à l’Université du Qué­bec à Mont­réal et à l’Université Laval.